Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron se focalise sur l'allongement de la durée du travail, Marine Le Pen sur l'immigration, Jean-Luc Mélanchon sur les vilains américains auteurs de tous les maux.
Tous s'accordent sur l' objectif démagogique de baisse des impôts, alors que des besoins immenses apparaissent en matière de santé, justice sociale, environnement, climat, justice et sécurité, enseignement, défense ...
Pendant ce temps-là les très grandes entreprises achètent et vendent des entreprises comme d'autres des pots de yaourt, organisent, réoorganisent, désorganisent, délocalisent, spéculent, distribuent, et démotivent les salariés au point que la valeur travail s'effondre, tandis que les profits croissent toujours et encore aux seuls bénéfices de quelques uns, dirrigeants et actionnaires.
Alors que les solutions aux problèmes ne peuvent qu'être mondiales, le nationalisme qu'on croyait mort reprend partout des couleurs. "Le nationalisme, c'est la guerre" disait Mitterrand. On y est en Europe. Bientôt en Asie ?
Où sont donc les raisons d'espérer ?