Bien peu sur la géopolitique, la Chine qui ambitionne de devenir la première puissance économique mondiale, et développe une capacité d'innovation et de recherche qui renvoie l'Europe au rang des puissances de second ordre.
Bien peu sur l'Europe, qui permet à la France de masquer ses déficits de la balance commerciale et de sa dette derrière un euro fort. Sans l'Europe, il n'y aurait pas eu de "quoiqu'il en coûte", le résultat en aurait été faillite, chômage et inflation.
Bien peu sur l'innovation, l'éducation, la recherche, qui pourtant seront ce qui permettra, ou pas, à la France de continuer à exister sur le plan international, et de continuer à offrir à ses citoyens le niveau de vie qui est le sien. Sanofi s'est révélé incapable de produire un vaccin anti-covid, les Universités manquent de profs et de moyens. Les écoles lycées n'attirent plus, et ne savent plus former les mathématiciens qui nous seraient nécessaires.
Bien peu sur l'environnement, le climat, l'écologie, la compatibilité entre les contraintes qu'ils imposent et celles du développement et de l'emploi.
Bien peu sur le fonctionnement de notre démocratie, sur le fonctionnement des entreprises, et notamment des très grandes, soumises au jugement des financiers internationaux qui imposent un rapport de force souvent préjudiciable aux vrais créateurs de la richesse que sont les salariés, bien peu sur le rôle de l'Etat et des services publics, autre que l'approche comptable visant à supprimer 200 000 postes.