Le problème ukrainien ne date pas de l'invasion russe, comme on veut souvent nous le faire croire. Sept ans auparavant, des habitants pro-russes du Donbass se sont engagés dans une lutte sécessionniste. Sept années de discussion n'ont abouti à rien, sauf à la guerre. Voilà à quoi mène l'intransigeance ! Le tracé des frontières ne doit pas être écrit dans le marbre, surtout quand il est le résultat de bégaiements de l'histoire. Et les peuples doivent pouvoir aussi choisir.
En s'arcboutant inconditionnellement sur des frontières que les aléas de l'Histoire ont attribué à son pays, Zélensky conduit l'Ukraine dans l'impasse.
Car il ne peut pas gagner militairement, le croire est de l'aveuglement, et ses soutiens occidentaux ne seront pas éternels.
Déjà sa popularité s'étiole, trop intransigeant, visite discutable en Argentine, conflits avec son chef d'Etat- major, alors que celle de Poutine explose. L'Occident a voulu mettre Poutine au ban du monde, c'est l'Occident qui est en passe d' être honni par les nations.
Ainsi est toujours allé le monde, on hait un jour ce qu'on a adoré la veille, et l'idole de demain est l'exécrable d'aujourd'hui.