Ainsi Erdogan a osé franchir l'interdit, celui de la guerre. Fi de ses alliés américains et russes, de l'OTAN, des amis européens, il prend les armes, envahit la Syrie kurde, pour neutraliser, pour le moins, l'ennemi proclamé et créer une zone tampon destinée à protéger la Turquie du terrorisme kurde. Comme Poutine avec la Crimée, le président turc met en oeuvre la pratique extrême en matière de relations internationales, le culot.