De Clovis à la Révolution, l'Eglise a été le bras spirituel, parfois armé, de la royauté. Loin des principes annoncés dans les Evangiles, loin des messages d'amour, de paix, de fraternité mis en avant dans les textes. Des papes ont fait la guerre pour agrandir leur pré-carré, déclenché des croisades pour reconquérir Jérusalem ou combattre des croyances jugées hérétiques, n'hésitant pas à justifier des pratiques aussi monstrueuses et contraires à l'amour prêché par le Christ que l'Inquisition. Combien d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillard ont été torturés, emprisonnés, massacrés, brûlés -comme ci-contre les cathares à Montségur- au nom du soi-disant amour de Dieu ?
En même temps que les hiérarques ecclésiastiques ont laissé libre cours à leur soif de puissance, ils ont cédé à leur goût sans borne des richesses, amassant trésors, palais, oeuvres d'art. Alors que l'église du Christ se réclame de la pauvreté, de l'humilité, du rejet de la richesse et des riches - "il est plus facile de faire passer un chameau dans le chas d'une aiguille qu'un riche au royaume de Dieu" - les papes, cardinaux, évêques, partout dans le monde, se sont prélassé dans des demeures fastueuses au milieu de richesses fabuleuses.
En même temps que l'Eglise préconisait la modération sexuelle, au-delà même des messages du Christ, les prêtres, de tous niveaux, se sont mariés, ont vécu en concubinage, ont eu des maîtresses, jusqu'à un certain pape qui a eu son fils comme successeur. Plus grave encore, on découvre que la pédophilie a marqué à vie des milliers d'hommes, que des religieuses ont été violées.
Bref que les moeurs ecclésiastiques sont à l'exact opposé de ce que devrait être la vie et les moeurs d'un bon chrétien.