Début des années 90, le communisme perd la partie contre le capitalisme, liberté et capitalisme envahissent alors les pays de l'Europe de l'Est comme les républiques d'Asie centrale et de Russie. C'est la fête à Berlin, le mur est démantelé comme le symbole de la liberté retrouvée. C'est la fin de l'Histoire dira-t-on, l'annonce d'un monde pacifié par la fin de la guerre des idéologies !
Les frontières s'ouvrent alors à tous les pays, c'est la libre circulation des marchandises, des capitaux, des hommes, le temps est venu de rêver à une mondialisation heureuse sous l'égide de l'OMC.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu pour les nations occidentales.
Obubilées par le profit, les grandes entreprises de l'ouest se sont empréssées de céder leur technologie contre des marchés, puis de délocaliser leurs usines dans les pays à bas coûts. La Chine y a gagné une croissance exponentielle qui en fait aujourd'hui la deuxième puissance mondiale, et si l'Europe a vu ses entreprises dégager des super profits au bénéfice principal des actionnaires et des staff de direction, le prix en a été la perte de très nombreuses usines, et avec elles la souveraineté économique et le plein emploi.
Forte de son statut d'usine du monde, la Chine se donne les moyens d'en devenir le numéro un, à égalité avec les Etats-Unis. Les routes de la soie, la "conquête" de l'Afrique, les investissements colossaux dans la voiture électrique, la conquête spatiale, l'aviation, la recherche, sont les moyens de cette stratégie gagnante.
L'Europe est dépassée, sans audace et sans idées et sans dessein, subissant les effets des innovations américaines et asiatiques qui la rendent obsolète et dépendante.
Deux puissances désormais gouvernent le monde, les EU et la Chine.