Pourtant personne ne se révolte, les gilets jaunes et autres Mélanchon, syndicalistes et contestataires de tout poil, font comme s'ils n'avaient rien vu. Peut-être est-ce le cas d'ailleurs, centrés sur leur petit monde franco-français et démagogique.
Alors que le pouvoir politique en général, et Macron en particulier, sont cloués au pilori, même et surtout pour des choses qui ne sont pas de leur ressort, personne ne met jamais en cause ni le capitalisme qui broye les gens et la planète, ni ses plus hauts représentants qui le défigurent en l'utilisant aux seules fins de leur pouvoir et richesse personnels.
On a l'impression aujourd'hui de deux mondes qui s'ignorent totalement. Le premier, qui en est la plus grande partie, est sensible à l'environnement, à un meilleur partage des richesses, à l'amélioration du bien-être d'un plus grand nombre, mais est centré sur lui même et ne sait que faire appel au pouvoir politique pour résoudre ses problèmes.
Le second, constitué par les ténors du capitalisme, qui sont enfermés dans leur bulle financière, et s'obstinent à acheter et vendre en rond pour gagner toujours plus d'argent et être toujours plus puissants.
Le premier regarde sans voir, ne voulant pas comprendre que son malheur vient, non des politiques, mais du deuxième monde, totalement indifférent à la santé de la planète et du monde du travail, qui pourtant est à l'origine de leur richesse.
Sommes-nous condamnés à vivre encore longtemps dans un monde dirigé par les plus déséquilibrés d'entre nous ?