Opel est déficitaire depuis plus de dix ans, et sur un marché allemand très compétitif avec des marques aussi prestigieuses que Mercédes, BMW, Audi ou Volkswagen, a bien du mal à maintenir sa place. D'autant ques ces marques plutôt haut de gamme, voire prestigieuses, se sont démocratisées, et ciblent aujourd'hui tous les marchés par une gamme de voiture très étendue.
Après des déboires dont il s'est sorti grâce à l'appui de l'Etat, PSA retrouve quelques couleurs. Il reste cependant fragile, et n'a pas la dimension mondiale, loin s'en faut, la production mondiale de PSA étant inférieure de moitié de celle du Groupe Volkswagen.
Certes la taille ne fait pas tout.
Mais on n'est moins vulnérable quand on est gros, on est plus crédible financièrement vis à vis des banques, des actionnaires, des Etats, des fournisseurs. En cas de difficultés, il est plus probable que les Etas chercheront éviter la faillite et la casse sociale qui s'ensuivrait, c'est ainsi que Renault, Citroën et Peugeot ont toujours été assistés quand la nécessité le demandait.
La taille permet aussi des économies d'échelle, en regroupant centrales d'achats, logistique, usines, recherche. Dans un monde où la profitabilité fait loi, où il faut afficher sans cesse des profits et un taux de profit en perpétuelle croissance pour espérer rester attractif aux yeux des investisseurs et actionnaires, la recherche de la taille est incontournable.
Des synergies commerciales sont peut-être possibles aussi, au niveau des réseaux de distribution, notamment dans les pays où les marques sont peu ou mal implantées, des modèles, de la communication.