Il y a dix ans, le Qatar obtenait de la FIFA, basée en Suisse, l'organisation de la Coupe du monde de foot 2022. Au-delà de la surprise que l'élu soit un tout petit état sans aucune pratique du football, cette nomination du Qatar est passée presque comme une lettre à la poste, mise à part une chaleur jugée peu compatible.
Rien ne différencie le Qatar de 2010 de celui d'aujourd'hui.
Maintenant que les travaux, dont une bonne part a été exécutée par des sociétés occidentales, sont achevés, que la compétition commence, d'aucuns jouent les vierges effarouchées, semblant découvrir que le Qatar n'est pas blanc comme neige, inconnue là-bas, et préconisant un boycott total ou partiel.
Maintenant que des dirigeants et décideurs de la FIFA semblent s'en être mis plein les poches, que des dirigeants politiques, français notamment, ont poussé le choix du Qatar moyennant des contreparties avouées et aussi sans doute non avouables, certains voudraient que les amateurs de foot boycottent les matchs "qu'on ne saurait voir", certaines communes renoncent à mettre en place les écrans géants des retransmissions (ce qui doit bien les arranger en terme de sécurité et de coûts), des personnalités de tous bords, connues et inconnues, viennent nous dire qu'elles ne regarderont pas les matchs (qu'elles n'auraient peut-être pas même regardés où qu'ils soient).
En bref, le coupable, tel l'âne de la fable, c'est le (télé)spectateur !