Si l'Occident et la démocratie ont un temps été enviés par une grande partie du monde, ils sont désormais rejetés, et tous ces comportements partisans qui privilégient l'intérêt personnel à l'intérêt collectif en sont la cause essentielle.
La conséquence en est un immense désenchantement des électeurs qui se détournent de plus en plus vers l'autoritarisme des extrêmes, de droite aujourd'hui, de gauche sans doute demain. C'est une désolation de voir les argentins porter au pouvoir un clown fou et inculte, ou les américains être tentés par une nouvelle expérience Trump, caricature grotesque de la folie du pouvoir, au risque même de faire exploser l'unité du pays.
L'Europe n'est pas à la traîne, où l'extrême droite progresse dans tous les Etats de l'UE, même dans les démocraties sociales jusque-là exemples pour le monde.
L'avenir peut sembler noir. Une touche d'espoir tout de même. Quand l'extrême droite est au pouvoir, elle ne fait pas mieux que ses prédécesseurs, et elle retourne à ses chères études à l'occasion des élections suivantes.
Telle est la force de la démocratie, mais à la condition essentielle que les partis au pouvoir en respectent les règles.
C'est jouer avec le feu que d'en prendre le risque, comme le font avec une inconscience irresponsable les députés français aujourd'hui, bien loin des préoccupations de la France qui travaille, cherche, innove, crée. La vraie déconnexion, elle est là, entre la France au travail et les députés centrés sur leurs querelles carriéristes et partisanes qui n'intéressent qu'eux-mêmes.