Avec l'accroissement du nombre de pays détenteurs de l'arme nucléaire, un conflit nucléaire ne peut pas être totalement écarté. Aussi, le nucléaire civil a tué déjà des milliers de personnes en Ukraine, EU, Japon, Europe, morts officiels ou non, et la sagesse de l'homme est telle que l'avenir promet d'autres milliers de morts. Dans un monde bâti sur la quantité de production réalisée, se passer du nucléaire est une hypothèse impossible pour la plupart des dirigeants du monde. D'autres accidents arriveront, plus terribles encore peut-être. C'est une réalité statistique.
Malgré la COP 21, la planète restera en danger. Il y a loin du diagnostic à la guérison, et on peut douter de la réalité des mesures qui seront prises, surtout si les EU et la Russie s'excluent du processus.
La dégradation des conditions de vie des classes populaires et moyennes, si elle se poursuit, va déboucher, immanquablement, sur une explosion sociale. Le capitalisme triomphant est égoïste, et les hausses de niveau de vie ne sont octroyées qu'aux dirrigeants, leurs affidés, et affidés des affidés. C'est à dire les cadres. Employés et ouvriers n'en font pas partie, ils ne profitent pas de l'accroissement du gâteau, bien au contraire. On se promet des réveils chauds.
Le risque est d'autant plus grand que des populations de plus en plus nombreuses fuient les pays les plus pauvres, pour des raisons politiques ou économiques, et tirent à la baisse le prix du travail dans les pays riches. L'immobilier des villes est déjà depuis des années inaccessible aux classes populaires voire moyennes, et si une reprise de conscience n'arrive pas, de plus en plus de biens le seront, automobiles, vacances, loisirs, éducation, culture. Et la révolte arrivera.