Et chacun d'y aller de ses bilans, commentaires, remèdes, critiques ...
Sauf qu'à ce jour personne n'a vraiment de solution, d'autant qu'on veut croire à des retours quasi immédiats des solutions préconisées.
Le commerce international est remis en question, le pétrole et le gaz sont rejetés comme la peste, la croissance est accusée, tout comme notre niveau de vie que d'aucuns, les plus riches sans doute, souhaitent plus sobre.
Sauf que les énergies renouvelables ne seront pas prêtes avant longtemps à remplacer gaz, pétrole et charbon, d'autant que personne ne veut voir une installation solaire ou éolienne à moins de dix kilomètres de chez lui.
Sauf que l'énergie nucléaire est peut-être une fausse bonne solution - si tant est qu'on sache encore construire des centrales - il n'y a pas de mines d'uranium en Europe, le risque d'accident existe, on l'a vu, et le stockage des déchets demeure bien problématique.
Reste la sobriété voire la décroissance, avec retour aux productions agricoles locales et circuits courts, contraintes de moindre utilisation des voitures quelque soit le moteur, baisse de tempérture du chauffage des habitations, de l'isolement des "passoires thermiques", relocalisation d'industries délocalisées en Asie, limitation à l'utilisation des avions. Rien sur les guerres !
S'il n'est pas sûr que ces mesures auront un effet sur les tempétatures, il est certain qu'elles affaibliront fortement nos économies occidentales, avec à court terme un appauvrissement des populations les plus pauvres par l'inflation et le chomage, et à long terme l'accélération du déclin inexorable de l'Europe, qui n'est déjà plus depuis longtemps le lieu où se créent les innovations, et qui ne représentera plus en 2050, avec les EU, que 10% de la population mondiale.
L'avenir est sombre.