Si le commerce et les échanges entre les hommes et les marchandises pacifient les peuples, ils ne pacifient pas le monde.
Dans les pays démocratiques, des contre-pouvoirs existent pour freiner les actes fous d'un dirigeant perdant son bon sens. Sauf à faire un coup d'Etat, ce qu'on ne doit jamais exclure.
Dans les pays non démocratiques, le danger est grand. Après mainmise sur l'armée et la police, c'est un jeu d'enfant que de baillonner la justice, la presse, les médias en général, et ensuite les élections. Sans contrepouvoirs, isolé dans des palais blindés (à gauche, palais de Poutine au bord de la mer Noire), coupé du peuple et de ses préoccupations premières, il vit dans son monde imaginaire, libre de se livrer tout entier à ses rêves et ses frustrations.
On ne peut plus discuter et négocier avec Poutine, pas plus qu'on ne pouvait le faire avec Napoléon ou Hitler. Ces tyrans sont en dehors du monde du bon sens, de la raison, de la sagesse, ils n'ont aucune empathie pour les peuples.