Trois candidats ont crevé l'écran, et renvoyé les autres grands partis à leurs chères études. Adieu LR, PS, Verts, qui sombrent dans les abîmes et ne seront pas même remboursés de leurs frais de campagne. La France paut paraître dorénavant divisée en trois, les macronistes de la droite modérée à la gauche modérée, l'extrême droite et l'extrême gauche.
C'est aller un peu vite en besogne, le vote utile et l'absetention des jeunes laissant voir une réalité plus nuancée. Gageons d'ailleurs qu'on reparlera des vieux partis dès les prochaines élections législatives, et qu'ils domineront encore l'Assemblée Nationale.
Mais le message de ces présidentielles ets clair; il y a une France, éduquée, urbaine, intégrée, aisée, ouverte sur l'extérieur, qui accepte le système et vote pour Emmanuel Macron. Et puis une autre France, plus pauvre voire précaire, rurale, vivant dans ses tripes la désertification des campagnes, le chômage, frileuse vis à vis des étrangers et de la mondialisation, qui ne croit plus dans le système et son représentant, qui vote Le Pen ou Mélanchon.
Il y a dans cette France-là du désespoir, de la colère, qui pourrait de nouveau s'exprimer dans la rue, et avec violence.