La voiture individuelle, « ce n’est plus le schéma d’aujourd’hui », a affirmé, samedi 14 octobre, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo
Pourtant, les gens auront toujours besoin d'un moyen individuel de locomotion, et c'est une source de liberté incontestable. D'abord pour se rendre au travail, même partiellement, pour rejoindre par exemple un transport collectif, ensuite pour s'en aller au vert, pour une journée, un week-end, en vacances, dans ces campagnes et villages désertifiés où il est nécessaire d'aller de temps en temps pour se vider la tête du poids de la ville. Aller en transports collectifs dans nos villages est aujourd'hui chose impossible, et cela ne changera pas d'ici longtemps.
La réflexion ne doit pas se limiter à la ville de Paris, et tans pis pour l' ego de Madame la Maire, la circulation dans Paris n'est pas le problème de la seule ville de Paris. Le grand Paris est en construction, c'est à lui et à la région Ile de France de prendre le lead. Sinon, ce sera des querelles de clochemerle, Paris interdira l'accès des autos des banlieusards, et les banlieues refuseront que les autos parisiennes les traversent.
Attendons aussi que les solutions techniques apparaissent. La voiture électrique telle qu'on la connait aujourd'hui n'a pas d'avenir. Elle ne peut satisfaire que ceux qui logent en pavillon avec garage, ou des entreprises publiques et privées qui ont recours à des petits déplacements avec retours fréquents au siège.
Des moteurs solaires ou hybrides seraient plus opportuns, ou d'autres encore à trouver. Ou dans les cartons.
Continuons donc à réfléchir, sans démagogie, sans arrière-pensée politicienne, et essayons de prendre des mesures réalistes, et cessons ces grandes déclarations d'intention qui ne sont faites que pour tenter de montrer l'esprit visionnaire de leur auteur.
Paris est en retard sur nombre de villes européennes, tout le centre de Bruxelles est piétonnier. A Paris, on peut encore aller en voiture dans le Marais !!!